La cellulite correspondant à une anomalie du milieu interstitiel extra cellulaire et se répercute sur le volume des cellules graisseuses. Ces zones plus grasses existent normalement chez toutes les femmes et concernent près de 90 % de la population. Elles servent de réserves énergétiques lors de la grossesse et l’allaitement. Dans les cas pathologiques on voit apparaître des désordres dans l’architecture de la peau.

Il y a une hypertrophie du tissu graisseux, un ralentissement voire un blocage de la micro circulation (la lymphe) et un développement anarchique du collagène (fibrose) ce qui a pour conséquence la perte de souplesse et d’élasticité de la peau ainsi qu’une apparition de capitons (sorte de « hernie graisseuse »).

Les causes sont multiples : la prise de poids, l’insuffisance lymphatique, l’hérédité et la sédentarité, mais surtout une cause hormonale.

La cellulite est directement liée aux hormones féminines, en particulier aux œstrogènes. (Puberté, grossesse, syndrome prémenstruel, ménopause, la pilule). Elle s’accompagne souvent d’une stase veino-lymphatique surtout au niveau des jambes et qui peut, dans un second temps, se compliquer de fibrose et prendre un aspect peau d’orange. En tout état de causes, cela aboutit à des modifications de la silhouette qui sont considérées comme disgracieuses et que l’on cherche à traiter.

Cette technique a eu son heure de gloire avec de bons résultats, mais on a surtout un effet drainant sur la congestion, voire lipolytique léger. On fait «fondre» la graisse de façon modérée, mais on vide le contenu sans toucher au contenant, (l’adipocyte). C’est un peu comme une vidange, donc ça revient

Beaucoup de produits que l’on trouvait dans les pharmacies Françaises et qui étaient efficaces ont disparues, peut-être pour des raisons économiques, et il faut se les procurer à l’étranger. (Triacana, Thiomucase, Esberiven, Cophytol). Sans ces produits, les résultats sont beaucoup moins bons.

Voici quelques mélanges que le médecin peut faire, à raison d’une séance par semaine, (10 séances) :

– Sur cellulite aqueuse : Procaïne,piloselle, mélilot, rutine.

– Sur cellulite graisseuse : procaïne,caféine, fucus, L-carnithine, phosphatidylcholine.

– Associée à relâchement cutané : silice (constituant du tissu conjonctif, agissant en synergie) avec le DMAE (diméthyl éthanol amine).

– Sur cellulite fibreuse : Hamamélis, cynara (artichaut), procaïne, buflomédil

Les USBF sont excellentes en matière de traitement de la cellulite. Leur action mécanique de massage des tissus augmente la perméabilité des membranes cellulaires.

La vasodilatation est très importante ainsi que l’action fibrinolytique avec une dislocation du tissu de cloisonnement de la cellulite. En association avec la lipolyse.

Ce traitement est rapide, indolore et les résultats visibles rapidement.

Le traitement de la cellulite avec cette technique utilise l’effet thermique, donc l’élévation de la température des adipocytes du derme profond et de l’hypoderme pour faire transpirer les graisses. L’appareil utilise une pièce à main (voir film) qui chauffe électivement la graisse parce que celle-ci résiste plus au passage du courant ; sa température augmente 3 fois plus que dans les tissus avoisinant. Lorsque la peau (34° normalement à l’extérieur) est chauffée à 42°, la graisse de l’hypoderme atteint environ 60°, ce qui est suffisant pour provoquer une libération d’acides gras (glycérique) dans la circulation, mais également une dénaturation des membranes adipocytaires. La dénaturation des membranes se produit pour une température au-dessus de 55°).

On effectue une séance par semaine (6 à 10 au total).